De la mi-avril à la mi-juin, Suleyman Utkaner a porté les valeurs du don du sang, sur 1.700 km, entre Domérat et Saint-Jacques-de-Compostelle.
---------------- Au départ, deux bénévoles de l'association du don du sang de Domérat l'ont accompagné jusqu'à Bénévent-l'Abbaye, en Creuse, pour rejoindre la voie de Vézelay, empruntée par les pèlerins de Saint-Jacques. Puis Suleyman a repris son bâton de pèlerin. Seul. En France, il a traversé les monts de Guéret en Limousin, le massif de l'Ambazac, les forêts des Landes, la Gironde et le Béarn et parcouru les sommets des Pyrénées. En Espagne, il a emprunté "El camino francé" jusqu'à Santiago-de-Compostela, en Galice. Ce périple fut pour lui l'occasion de visiter églises, abbayes, abbatiales et cathédrales. Il a regretté que certains de ces sites soient délabrés ou complètement à l'abandon. Mais c'est surtout la désertification des hameaux ou villages, avec la seule présence de quelques personnes retraitées et quelques jeunes irréductibles, qui l'a beaucoup impressionné. |
EN ROUTE. Suleyman Utkaner a parcouru 1.700 km comme pèlerin sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle pour porter les valeurs du don du sang.
Le quotidien du pèlerin est rude"Plus de service public, pas de commerce. On dirait que le temps c'est arrêté", déplore-t-il. "C'est tant de terres et de richesses inexploitées". Suleyman a aussi constaté avec amertume tous les déchets et emballages rejetés dans la nature. Le quotidien du pèlerin est rude. Les mêmes questions essentielles se posent chaque jour. "Ou dormir, et que manger ce soir ?". Heureusement les refuges pour pèlerins permettent douche, lessive et repas. L'accueil est assuré le plus souvent par des associations ou des bénévoles qui font tout leur possible pour réconforter les pèlerins. "Il y a encore des gens très dévoués", se réjouit l'intéressé. Car il faut se lever tôt le matin pour accomplir la trentaine de kilomètres journaliers. |
L'importance de la communication TEMOIGNAGE " Le compostela". Deux crédentials ont été nécessaires à l'intéressé pour recueillir tous les tampons des points de passage. Au final, le pèlerin reçoit "le Compostela", parchemin attestant que le pèlerinage a bien été accompli jusqu'au bout. |
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